Génialement et énergiquement foutraque
Rendez-vous en terre musicale inconnue… La fiche du concert laisse un peu perplexe. Vous avez dit « krautrock » ? A moins d’être un hyperspécialiste, on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. Jean-Jacques prévient : avec Don Kapot, on sort des habitudes de l’Open Music. Et il y aura aussi quelques décibels en plus…
Mais dès le premier morceau, on est séduit ! Ça tape en effet fort sur les tympans, et encore plus dans le ventre. C’est à la fois du rock, du jazz, de l’électro, et d’autres choses encore, un mélange foutraque franchement réjouissant.
Don Kapot nous vient de Bruxelles. Viktor Perdieus (saxophone et clavier, mais aussi au gré de sa fantaisie, harmonica, flûte, etc.) et Jakob Warmenbol (batterie) ont l’accent flamand. Giotis Damianidis (guitare basse) a la barbe grecque de Moustaki jeune. Ils jouent ensemble depuis huit ans, soufflant fort ou frappant dur sur leurs instruments. Le tout dégage une énergie salutaire qui donne une envie irrésistible de se lever et de se trémousser.
Miracle ! Même le public, généralement assis, de l’Open Music, l’a fait. Les premiers pas ont été un peu timides. Mais à la fin du deuxième set, la moitié de la salle était debout, se tortillant autour de la scène électrisée par les Bruxellois.
Au fait, à l’entracte, Don Kapot a refilé, le temps d’une chanson, son micro à une jeune Haïtienne présente dans la salle. Franchement, a cappella, c’était top ! De quoi donner des idées aux programmateurs du club ?
Luc Parret
Si vous souhaitez qu'une photo soit retirée d'un des albums où vous apparaissez, n'hésitez pas à prendre contact avec nous. Les commentaires sont, quant à eux, gérés par un modérateur, ce qui signifie que les messages doivent être validés avant d'apparaître.