Saison 2024-2025 en photos et vidéos

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16/05/2025 : Nicole Johanntgen trio

Venus de leurs montagnes suisses, les trois musiciens arrivent au club en pleine forme malgré la fatigue d’une longue route.

Ils ont hâte de jouer et nous de les écouter.

 

Victor est au sousaphone et danse en jouant. Il fait parfois penser au Baloo du livre de la jungle qui chante il en faut peu pour être heureux, tout un programme.

Sur deux morceaux d’inspiration New-Orleans, il entame un riff tout droit tiré du fameux Treme* et on a envie de se lever, de chanter et de danser avec lui en rejoignant le carnaval.

 

Le batteur David est stoïque, rigoureux, métronomique, une véritable horloge suisse, le clown blanc.

 

Quant à Nicole, elle s’avère être une saxophoniste exceptionnelle : lyrique, groovy, virtuose à la technique irréprochable, n’en jetez plus, elle nous a toutes et tous impressionnés.

Il est décidément grand temps de faire monter sur scène les femmes instrumentistes : elles ont le chic de nous épater.

 

Ce fut déjà le cas avec Tinneke Postma, ce fut à nouveau le cas hier soir : bluffant !

 

Nicole vit sa musique, elle pousse des petits cris d’encouragement et/ou d’entraînement entre deux phrases musicales, elle chante avec ou sans son instrument, elle danse avec Victor, elle utilise son sax alto comme percussion,  elle sourit aux anges ; oui, elle est bluffante !

 

En guise de rappel, elle nous joue une ultime ballade au soprano qui nous retourne les sens : c’était ce vendredi 16 mai à l’Open Music Jazz Club et ce fut simple et beau à la fois.

Comme l’a écrit l’ami JC Van Troyen dans le Soir mercredi dernier : Le trio de Nicole Johänntgen est à la musique ce que l’arte povera est aux arts plastiques : du grand art avec des petits moyens : un sousa, un sax et une batterie pour donner le frisson, pari réussi !

 

jj

 

*série culte, incontournable pour qui veut s’imprégner de la Nouvelle Orléans en général et du fameux quartier Treme en particulier, à voir absolument !

 


09/05/2025 : Dana Gillespie


Vendredi 9 mai Dana Gillespie et le London Bues Band

 

Great !
Wonderful Dana !

 

Quelle pêche, quelle voix : grave, sans vibrato excessif, et toujours impeccablement juste, avec la gestuelle ad hoc ; quelle présence sur scène et que de bons musiciens autour d’elle dont elle est proche et complice et à qui elle donne toute leur place pour s’exprimer, chacun à son tour !

 

On n’a entendu que de bons échos du public pour ce formidable concert de Dana Gillespie, une icône dans le monde du blues british.

 

Egérie de nombreux artistes des années soixante, celles du swingin’ London, ex- petite amie et choriste de David Bowie, Marie-Madeleine dans Jésus Christ Superstar, actrice de cinéma, mannequin, championne de ski nautique,

 

Dana Gillespie raconte toutes ses vies dans ses chansons dans lesquelles l’amour tient le rôle principal, avec ses joies et ses extases mais aussi avec l’angoisse du empty bed….

 

Un blues très personnel donc, plutôt joyeux, rarement mélancolique, souvent coquin…

 

Celles et ceux qui pensent que le blues, c’est toujours la même chose, se sont encore trompés : le blues swing de ce vendredi n’avait pas grand chose à voir avec du blues rock, avec le blues delta ou avec le hill country blues de plusieurs concerts précédents de notre saison.

 

C’était Dana Gillespie et ça a fait un bien fou ! Merci à elle mais aussi au combo belgo/UK qui l’accompagnait : à Peter (sax ténor) ; Dino (pianos acoustique et électrique), Bam Bam(drums) et Willy (guitare).

 

Ce vendredi 16 mai, un trio très international avec la venue dans nos murs de Nicole Johänntgen aux saxophones (D ; Jan Hangar au tuba (USA) et David Stauffacher aux percussions (CH). Du tout bon ! (Le Soir, MAD, JC Van Troyen.

 

Bonne lecture et bonne fin de journée à tertous,

 

Et à vendredi si possible pour vous !

 

 JJ


02/05/2025 : Mikaël Godée et Eve Beuvens quartet

Vendredi 2 mai 2025, un choix cornélien pour passer la soirée... :

 

Soit Paris, ville lumière, 32 rue Richer pour y célébrer les 156 ans des Folies Bergères ?

 

Soit Comines, ville singulière, 13 place Sainte-Anne, pour y fêter les 15 ans de collaboration entre une pianiste belge et un saxophoniste suédois... ?

 

Gagné par la fatigue de la semaine ou par fainéantise, j’hésitai à sortir puis décidai in fine d'ouvrir la porte de l’Open Music Jazz Club.

 

Et grand bien m'en a pris !

 

Après "MEQ" de 2013 et "Looking forward" de 2019, Eve Beuvens, la marraine des lieux, et Mikäel Godée sont venus nous présenter leur 3ème album "Ingen Fara", expression qui signifie grosso-merdo "T'inquiète..."

 

Et dès les premières notes, point d'inquiétude mais bien une exhortation à décoller puis voltiger. Accompagné d'une section rythmique de très haut vol justement, Magnus Bergstroem à la contrebasse et Johan Birgenius à la batterie, le duo à la complicité remarquable nous séduira tout au long de ce voyage extraordinairement aérien, poétique et délicat.

 

Et puis, il y a EVE... EVE, au toucher clavier arachnéen, touchée par la grâce et qui nous touche si fougueusement...

 

Les murs Plumeret * attendront...

 

SKÂL !

 

Pierre VDB